Colloque Les plantes ont du génie

Le colloque organisé par AGéBio (Association française pour le génie biologique ou génie végétal), du 23 au 25 novembre, à Lyon, fera le point sur les compétences, la réglementation et les bénéfices relatifs au génie végétal. Les thèmes abordés concerneront trois domaines : le contrôle, la stabilisation et la gestion des sols érodés ; la phytoréhabilitation ou phytoremédiation par les phytotechnologies, correspondant à l'épuration ou la dépollution des sols et des eaux ; la restauration, la réhabilitation ou la renaturation de milieux dégradés, incluant une intégration paysagère des aménagements.

La matinée du 25 no-vembre, des rendez-vous B2B de vingt minutes en face à face permettront, selon le profil et les besoins des acteurs, de mieux faire connaître les compétences, services et les attentes des professionnels, ou d'imaginer des projets de collaboration sur des dispositifs innovants. L'après-midi, une visite de terrain sur les rives de Saône permettra de découvrir des aménagements de génie végétal réalisés entre 2012 et 2015 : fascines de saules et d'hélophytes, lits de plants et plançons, boutures et arbres câblés. L'ensemble de ces travaux a permis de recréer des habitats naturels et de favoriser le déplacement des espèces protégées.

Propriétés mécaniques ou biologiques

Le génie végétal désigne la mise en oeuvre des techniques utilisant les végétaux et leurs propriétés mécaniques et/ou biologiques pour le contrôle de l'érosion des sols, la restauration de milieux dégradés et la dépollution des sols et des eaux pollués. L'ingénierie végétale désigne la conception des projets d'application du génie végétal ou génie biologique.

« Aujourd'hui, la filière de ces deux domaines est en plein essor, en particulier en France et en Europe, où le cadre réglementaire (notamment la directive cadre européenne sur l'eau) a instauré la nécessité de mettre en oeuvre des techniques douces pour lutter contre l'érosion des sols et pour restaurer les milieux dégradés en général. Depuis peu, les acteurs de cette filière se structurent pour mieux se connaître et mettre leurs compétences en synergie », indique AGéBio.

Valérie Vidril

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